Les Monty Python en JDR, c’est un projet loufoque, mais il est devenu réalité. Ce jeu tente de retranscrire leur style culte.
Depuis le premier jeu de rôle, DnD, et ses inspirations dans la littérature fantasy, Tolkien en particulier, les rôlistes ont multiplié leurs muses. Ainsi, depuis les podcasts avec The Magnus Archives, à la peinture avec Hieronymus, on trouve des systèmes sur tout !
Les Monty Python, l’humour de l’écran au JDR
Dans ce JDR, financé il y a un an, les auteurs puisent dans un imaginaire pour le moins improbable. Celui des Monty Python. Il s’agit d’une troupe britannique de comédiens formée à la fin des années 60.
D’abord repérés à travers leur série, Monty Python’s Flying Circus, ils passent sur le grand écran au milieu des années 70. Leur premier film, Monty Python and the Holy Grail, devient une référence. D’ailleurs, on en retrouve une parodie sur la couverture de ce jeu: Monty Python’s Cocurricular Mediaeval Reenactment Programme.
Derrière ce nom complètement absurde se trouve un JDR tout aussi absurde. De ce fait, Role Playing Game est barré sur la couverture. En effet, le jeu prétend être une « étude rigoureuse de l’histoire anglaise pour les étudiants sérieux uniquement ». L’idée du sérieux et du ridicule est au cœur des mécaniques.
Les systèmes de Monty Python’s Cocurricular Mediaeval Reenactment Programme
L’histoire des participants…
Elle se retrouve d’abord au niveau des traits des PJ, les participants. Ils représentent les caractéristiques de ces derniers. Ils sont au nombre de 5 et choisis parmi une liste de 14 dont la valeur, la chasteté ou encore la sagesse dans le domaine de la science.
Chaque trait a ensuite une valeur qualitative sur cette échelle Sérieux-Ridicule. En fonction de celle-ci, le dé qu’utilise le personnage change allant du D4 au D20. Entre les deux extrêmes, on trouve des classiques, comme le D6 et des dés inédits au JDR Monty Python, comme le D14. Plus le trait est sérieux, plus le dé est élevé.
Cette valeur est dynamique. Ainsi, faire la valeur maximale lors d’un jet fait passer le dé à la taille supérieure. Inversement, un 1 fait rétrécir le dé en plus de valoir un démérite au joueur de la part du meneur, le Head of Light Entertainment (ou HoLE).
… Et du HoLE dans le JDR Monty Python
À la différence d’un JDR plus classique, dans celui des Monty Python, le meneur est tout autant un rôle que les PJ. En effet, au début de chaque session, le meneur doit endosser un personna au hasard parmi la liste qui compte des classiques de la troupe comme Jimmy Buzzard ou encore un pingouin !
Chaque personna a ses sensibilités qui font qu’il va offrir mérites et démérites aux PJ en fonction de leurs actions. Si les premiers représentent des bonus, les derniers sont donc des malus. En accumuler excessivement se traduit par des conséquences uniques et hasardeuses comme se faire écraser par le Pied de Cupidon ou passer à un autre sketch.
Une collection de bonnes idées qui donnent un jeu chaotique. Et finalement, il reste bien un JDR pour tous (qui ont le sens de l’humour) et non uniquement pour les fans des Monty Python. Les précommandes sont déjà ouvertes pour une sortie en novembre.