DnDSpeak fait partie des adresses incontournables pour les meneurs de jeu. On y trouve une communauté très créative pour pimenter les campagnes.
Le JDR a toujours été un hobby très communautaire. En effet, depuis ses origines, de sa mise au point à partir du wargame à aujourd’hui, il a constamment été l’œuvre de ces pratiquants que d’une industrie. Ce que l’évolution des NTIC a d’autant plus accentué.
DnDSpeak dans le paysage des créateurs
Ainsi, avec le développement de l’Internet et sa vulgarisation, à travers les réseaux sociaux et les plateformes de partages, les rôlistes ont trouvé des canaux afin de montrer leurs créations. Ils prennent différentes formes. Depuis les homebrew, sans oublier les discussions et les conseils, on y croise l’essentiel pour le JDR, comme sur DnDSpeak.
Il s’agit principalement d’une communauté en ligne dédiée aux jeux de rôle. Ils ont présent à travers plusieurs plateformes dont des réseaux sociaux. Avec les 63 000 followers et plusieurs milliers de commentaires sur chaque vidéo, ils font partie des références en matière de JDR en général, OSR en particulier sur Instagram.
Instagram, une fenêtre vers un univers plus large
Bien qu’on puisse penser premièrement à Donjons et Dragons en consultant la liste de leurs vidéos et partages, d’autant plus qu’ils y sont en effet utilisables, ce serait en fait réducteur. En effet, DnDSpeak propose surtout une variété de ressources pour les besoins des maîtres de jeu qui mènent des parties « à l’ancienne ». Ils s’adaptent surtout à un style qui mélange des éléments qui ne sont plus nécessairement mis en avant dans l’itération moderne du titre de TSR.
Ainsi, la principale offre de la communauté consiste en des générateurs de contenu aléatoire. Par exemple, ils ont récemment proposé une table de rencontres pour des voyages. Le meneur peut donc choisir à la volée (ou faire un jet) pour déterminer ce que croisent les aventuriers. Ce n’est pas le seul genre d’idées de scénarios qu’on y trouve.
DnDSpeak offre aussi des générateurs moins utilitaires et que les MJ peuvent employer pour des situations à l’improviste. Celui sur les traits des sorciers maléfiques permet d’insuffler de la personnalité à un PNJ improvisé, les peintures donnent de la vie à une pièce où les aventuriers viennent d’entrer à l’intérieur du donjon.
Ces images ne constituent qu’une infime partie de ce que la communauté propose en réalité. Pour cela, il faut sortir d’Instagram et se tourner vers leurs autres adresses, à commencer par leur site officiel.
La caverne des joueurs OSR
Bien que son contenu semble ne pas avoir été mis à jour depuis octobre 2023, il n’en est pas moins dénué de contenu. Ses générateurs aléatoires continuent d’être opérationnels pour aider les maîtres de jeu qui ont envie d’improviser des éléments de parties. Ces outils peuvent aussi s’avérer utiles pour enrichir et dynamiser les parties de JDR en solitaire. Ils offrent une inspiration rapide et créative.
Le site propose enfin des « Pocket Dungeons ». Il s’agit de deux donjons en une page disponibles gratuitement et qui permettent de se lancer directement dans l’aventure sans préparation.
Pour une alternative ou un successeur au site de DnDSpeak, il faut à présent se tourner vers OSR Vault. Les rôlistes y retrouvent toujours le contenu qui a fait la réputation du premier, mais avec un focus sur l’univers des jeux de la vague Old School Renaissance.
Que ce soit dans le style (les illustrations en noir et blanc), que dans le contenu, il dégage cet esprit d’aventure medfan. Celle que l’on retrouve dans des jeux comme OSE ou encore Cairn. Des rumeurs dans les tavernes aux graffitis sur les murs de donjons, les meneurs devraient le garder à porter de main.
Les offres payantes de DnDSpeak
Hormis OSR Vault, les MJ à la recherche d’encore plus de contenu par cette communauté ont aussi la boutique de DnDSpeak. Pour 1 $ l’unité, on y propose des tables d100 sous forme de PDF. L’avantage, par rapport aux générateurs, c’est l’indépendance d’Internet et la possibilité d’imprimer les pages. Pour certains, cette utilisation s’avère plus aisée.
Ils ont enfin les zines et les tomes, des documents plus conséquents qui proposent toujours du contenu à destination des meneurs de jeu. Ils sont aussi accessibles via la boutique du site officiel de la communauté où les deux premiers numéros partent pour 3 $ l’unité.
Bien qu’ils soient rentables, quelqu’un qui voudrait posséder l’ensemble de la bibliothèque de DnDSpeak pourrait finir par dépenser beaucoup en ouvrages individuels. Dans ce cas, il vaut mieux se tourner vers leur page Patreon. En effet, à partir de 8 $ par mois, les patrons ont accès aux nouvelles éditions de ces ouvrages et bien plus, avec du contenu exclusif !