Le dé 4 est un dé particulièrement connu dans le domaine des jeux de rôle… mais aussi sur les réseaux sociaux. Alors, le D4 est-il utile ou non ?
Les jeux de hasard dont les dés sont une forme de distraction omniprésente dans l’humanité. Il est rarement employé dans les jeux de rôle. Mais le dé 4 (d4) est un des plus vieux dés qui existent. Le chercheur ont en retrouvés datant de 2500 av. J.-C. en Égypte !
Le petit dé 4
Plus récemment, les dés ont trouvé une place en tant qu’un des accessoires indissociables, bien que non essentiels afin de faire du jeu de rôle. Les plus communs, dont dérivent parfois des dés spécifiques ou spéciaux, sont un lot connu comme les 7 dés classiques.
Dans l’ordre, il s’agit du d4, du d6, du d8, du d10, du d12, du d20, et du d100. Si la figure de proue, le plus symbolique demeure le d20 de par son association à DnD, Roll20 ou encore à des émissions spécialisées, les autres représentants ont aussi leurs utilités dans le JDR. Ceci comprend le petit dé 4.
Mathématiquement, on connaît le D4 sous le nom de tétraèdre. Il se reconnaît de ses 6 congénères par ses faces triangulaires. Posé sur un plan, il ressemble à une pyramide ou une chausse-trappe.
Une histoire de meme
Cette ressemblance avec un outil de ninja, le makibishi, est peut-être le running gag, le meme le plus connu sur dé 4. Il a donc la sale réputation de faire aussi mal qu’un Lego si l’on a le malheur de lui marcher dessus.
Une autre blague revient souvent au sujet du D4, elle joue sur le fait qu’il soit le plus petit Hit Dice et plus petit dé de dégât qui soit. Ainsi, du temps de la première édition de Donjons & Dragons, il a servi à calculer les points de vie des utilisateurs de sort, ce qui les rendait extrêmement fragiles à bas niveau. C’est de cette situation que sont nés le sketch qui se moquent du mage qui meurt pratiquement d’une simple brise.
Limites et potentiels du dé 4 dans les JDR
La limite des probabilités et sa forme ne jouent donc pas en faveur du dé 4. Il est souvent un dé supplémentaire auquel on ne fait appel que quand on a besoin d’un petit nombre. C’est le dé de dégâts des attaques à mains nues, des petites armes et des outils par exemple.
Étonnamment, ça ne l’a pas empêché de se trouver un public et il existe donc des systèmes basés sur le D4. Pour illustrer, Nuovarden et The D4 system l’utilisent exclusivement dans la résolution des actions. Ce sont des jeux simples mais intuitifs qui tirent parti des 25 % de probabilité pour chaque chiffre : à explorer si vous voulez plus de narration et moins de règles.
Le système Polymorph qui propulse Scurvy Buggers ou encore Sentai & Sensiblity utilise 4 des 7 dés, dont le dé 4. Les archétypes qui reposent sur son emploi ont plus de chance de faire des réussites critiques en comparaison aux autres en échange d’un spectre plus limité de résultats.