Un guerrier est probablement l’une des classes ayant besoin d’un ajout original. Et pour cause, tous les rôlistes en croiseront sûrement un grand nombre.
La classe guerrière est statistiquement la plus jouée aux tables de Donjons & Dragons. Il faut dire qu’elle rassemble un ensemble de qualités qui la rend attrayante pour une bonne partie des joueurs.
Une classe ennuyante ?
En effet, le guerrier est d’abord un choix adapté aux débutants. Déjà, il s’agit d’une classe martiale ce qui la rend plus accessible en comparaison aux mages. Le guerrier peut aussi être plus solide que d’autres classes martiales (roublard et moine), et propose plus de versatilité que le barbare.
En revanche, cette simplicité apparente fait que les joueurs ne considèrent pas forcément un moyen original de jouer le guerrier. Ainsi, on se retrouve souvent avec le même archétype du combattant armé d’une épée. De même, la combinaison de la classe guerrière et d’une race humaine est la plus commune.
Cependant, cette combinaison témoigne aussi de leur potentiel à apporter de la variété. La force du guerrier, par comparaison aux autres classes, c’est qu’il gagne le plus de statistiques ou de dons au fur et à mesure des montées de niveau.
De ce fait, le joueur peut le façonner comme bon lui semble, en le spécialisant comme il le sent. Deux guerriers pourraient en fait être très différents ! Une philosophie si efficace qu’elle constitue la base d’un jeu jugé plus riche que DnD 5E quant il s’agit de la création de personnages : Pathfinder.
À cela s’ajoute bien sûr le choix au niveau 3 d’un archétype martial. Le maître de guerre, choix favori de nombreux joueurs, continue sur la lancée de ce guerrier « en kit » en proposant un panel de choix : les manœuvres. Alternativement, choisir le chevalier occulte rajoute de la magie aux outils du guerrier.
Inspiration et combinaison, pour un guerrier original
Dans tous les cas, l’interprétation des effets mécaniques peut rendre un guerrier très original. Et l’Histoire offre plusieurs sources d’inspiration pour ajouter du flavor à votre guerrier original. Depuis les gladiateurs de la Rome Antique aux guerriers tribaux africains, en passant par les troupes des guerres fleuries de l’Amérique Latine, c’est une variété d’armes et de techniques qui s’offrent aux joueurs. Il suffit de s’entendre avec son meneur pour décider de quelle arme serait l’équivalent d’un kopesh ou d’un macuahitl.
Enfin, une dernière méthode et pas des moindres, c’est de combiner des niveaux de guerrier avec d’autres classes.
Bien que difficile à équilibrer, le gish (mélange d’une classe martiale et magique) peut donner un résultat efficace. Des niveaux de barde du collège des épées, d’occultiste de la lame maudite ou de magicien chantelame sont de bonnes options pour ajouter de la magie à l’arsenal d’un guerrier.
Alternativement, combiner les classes martiales entre elles peut aussi être une option. En particulier, combiner le guerrier avec le moine permet de renforcer certaines armes (comme le fouet) stylisées, mais qui ont un faible potentiel de dégâts.
En résumé, le guerrier en soi est presque toujours original mécaniquement. Entre les dons et les multiclasses, les combinaisons sont déjà variées. Le vrai rôle du joueur, c’est de colorer le tout de sa touche personnelle.