The Widow’s Web propose un genre d’aventures qu’on ne trouve pas habituellement dans DnD. Il met les PJ en compétition.
Parmi les changements venus avec les éditions Wizards de DnD, notamment la 5e et celle de 2024, c’est l’emphase sur une fantasy plus moderne. On aime ou on n’aime pas, mais ceci implique d’embrasser de nouvelles inspirations et de questionner les anciens codes, comme les alignements naturels des races.
Les drows ou elfes noirs font figure de cas d’écoles. Auparavant naturellement mauvais, le jeu revoit leur lore pour introduire de la nuance. Cependant, on trouve encore des projets qui exploitent ces récits originaux des drows afin de proposer du contenu intéressant. Comme celui-ci, The Widow’s Web.
Un retour aux sources des drows ? Le pitch de The Widow’s Web
Profitant du fait que les manipulations et les trahisons font partie de la culture drow, il crée un scénario PVP avec l’issue inévitable de la mort des PJ. Son cadre n’est pas le Menzoberranzan de la déesse Lolth, mais Karik’Marz de Malarachne. Chaque siècle, huit champions issus de chacune des grandes maisons doivent participer à une série de jeux mortels afin de décider de laquelle dirigera la cité.
Grâce à cette combinaison, The Widow’s Web offre l’occasion aux rôlistes d’explorer deux styles de jeux, généralement compliqués. D’une part, il se joue avec des PJ machiavéliques. Ainsi alliances et trahisons viendront. D’autre part, pour tenir face à la compétition, les joueurs peuvent et doivent s’essayer Min-Maxer.
Le projet a réussi son financement sur Kickstarter. De ce fait, ceux qui le soutiennent recevront l’ouvrage avec 3 one-shots. Mais aussi les aides de jeu supplémentaires : cartes, jetons, PJ prétirés. Le tout est prêt à être imprimé et employé.
En bonus, il offre un exemple de scénario gratuit à télécharger. Ce dernier illustre le genre de Hunger Games auquel les PJ seront soumis dans The Widow’s Web. Il ne manque pas de subtilités, de pièges et je ne vais d’ailleurs pas me priver de m’en inspirer pour notre prochaine partie.