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Moonlight on Roseville Beach: Chapitre Final

Moonlight on Roseville Beach: Chapitre Final

Dans ce chapitre final, Bette confronte Jenny au sujet des disparitions à Roseville Beach. Mais le monstre n’est pas où elle l’attendait.

Le soleil n’était pas encore levé quand Bette arrivait à l’adresse mentionnée. Un ancien bungalow aussi isolé que le leur et plus proche de celui-ci que de la ville. L’actuelle propriétaire l’avait transformée en une petite retraite moderne. Une de ses façades donnait sur le Golden Horizon et aucune route hormis un sentier sinueux n’y arrivait. Aucune lumière n’était allumée.

Chapitre Final : confrontation à Roseville Beach

Malgré l’invitation, Bette préférait s’infiltrer. Elle se faufilait le long de la muraille. Et, profitant du passage d’un nuage devant la lune, elle se hissait par-dessus l’obstacle et basculait sans bruit dans la cour. Elle rampait presque à travers l’herbe et entra par une fenêtre.

Bette remarquait de suite la géométrie anormale de la pièce. L’intérieur semblait plus vaste que l’extérieur. Mais, plus inquiétant, elle entendait des bruits indescriptibles. Ces sensations lui rappelaient vaguement l’incident du sauvetage de Dana.

Tandis qu’elle fouillait le bungalow, une théorie quant à son architecture lui vint. Elle lui donnait l’impression qu’il était fait pour qu’on y nage. Ceci expliquerait la forme « en tunnel » des pièces. Pourquoi quelqu’un construirait une habitation de la sorte, en revanche, lui échappait.  

Les murs semblaient plus vieux à la cave avec une texture poisseuse et humide au toucher. Et ceci la dégoutait franchement. Elle voyait une arche d’où provenait le bruit de la mer qui lapait le sable. La peur de disparaitre comme les autres victimes lui apparut soudain. Une profonde expiration la calma « Bette, ce n’est pas la première fois que tu es dans ce genre de situation »… C’était la voix  de l’oncle Burt Romanovich.

Doucement, Bette se plaqua contre l’arche pour observer ce qui s’y passait. Ses yeux s’écarquillaient, un juron s’étranglait dans sa gorge et sa main faillit lâcher le stylet. Une salle ancienne, antédiluvienne, à l’architecture cyclopéenne se dressait devant elle. Des cristaux luminescents constituaient la seule source de lumière.

Les descriptions de ce chapitre final de Moonlight on Roseville Beach empruntent beaucoup à Horrifique et aux nouvelles de Lovecraft. Dagon et l’Appel de Cthulhu, en particulier. Bette réussissait aussi jet sur jet durant cette partie.  

Jenny, la Lamia de Roseville Beach

Ce n’est qu’une fois sa stupeur passée que Bette remarquait enfin les formes allongées dans la pièce : les femmes qui avaient disparu. Mais du fond de la pièce, dans l’obscurité, une ombre de près de 2,5 m de haut glissait silencieusement vers elle. Ses mouvements indiquaient que malgré sa stature imposante, cette créature –car ça ne pouvait être qu’un être vivant – était naturellement faite pour se mouvoir habilement dans cet endroit.

Sur le coup, Bette croyait avoir été repérée, mais se rassura en voyant que la chose s’était arrêtée au niveau d’une des femmes qui semblait agitée comme prise dans un cauchemar. La créature entonnait un « chant » – ce qui était le bruit sinistre qui arrivait dans le bungalow – et la malheureuse se calma. Pendant quelques secondes, un flot de pensées traversa l’esprit de la jeune femme… Mordant sa lèvre inférieure, elle se décida ! Elle devait agir maintenant.

Sans aucun bruit elle arriva au niveau de la créature et colla l’arme à feu contre son dos, elle espérait que cette chose, quoi qu’elle fut, était sensible aux balles. Surprise, la chose s’immobilisa et se tut. Seule la voix de Bette réverbérait sur les parois. « Pas de geste brusque, Jenny. C’est terminé, la police est en chemin ! Relâche immédiatement ces femmes ! » Elle espérait que ce coup de bluff fasse effet. Il n’eut pas celle qu’elle espérait. Ceci inaugurait le conflit final et le point d’orgue de ce chapitre de Moonlight on Roseville Beach.

Bette VS Jenny

Paniquée, la grande créature la gifla brutalement de sa queue musclée. Et Bette voyait qu’elle n’était ni humaine, ni reptilienne, mais hybride. La queue constituait la majorité de son corps  avec un buste féminin similaire aux sex-symbols en vogue.

Mais ses yeux montraient sa terreur. Cette expression rassurait Bette, elle l’avait vu lors de ses missions… Une réalisation la cingla plus violemment que l’attaque : « Une ombre du passé revient hanter le futur ». Elle remarquait l’omniprésence de l’oncle Burt dans ses actions depuis le début. Machinalement, Bette avait mise Jenny en joue et tiré une balle juste à côté de son visage. Comme on arrivait au chapitre final, c’était l’occasion de rappeler cette prédiction de la voyante de Roseville Beach.

La différence de taille était trompeuse, Jenny était la proie. Dans un geste de désespoir, le monstre bondit vers Bette, griffes déployées. Une seconde trop tard. La créature massive s’écrasait à ses pieds, après lui avoir laissé une blessure au bras gauche. La blessure fût la seule conséquence néfaste de tous les jets. Mais le canon de l’arme était collé contre la tempe de la bête. Elle n’avait qu’à appuyer sur la gâchette…

Puis vinrent les pleurs et les tremblements. Cette créature de 2,5 m, 300 kg demandait sa pitié… Elle ne lui avait jamais parlé… « Qu’est-ce que je deviens… » Sa voix chantait : « She say, « You don’t see why », ooh/ That I would dog her ’round/It must-a be that old evil spirit/So deep down in the ground ». Elle baissait son arme et s’accroupit à côté de Jenny. Presque trop tard, elles étaient parvenues à ouvrir un dialogue.

Et voilà pour le rapide, bien que brutal conflit entre Bette et Jenny. La prochaine fois, un chapitre épilogue final, ainsi qu’un retour sur les mécaniques de Moonlight on Roseville Beach.     

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