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Doomsong : Lord Have Mercy Upon Us

Doomsong, un apocalypse macabre

Doomsong est un futur jeu de rôle d’horreur qui met le macabre à l’honneur. Entre son univers et ses mécaniques, il veut se démarquer des autres.

Les JDR proposent d’emporter les rôlistes à travers des mondes uniques à l’ambiance particulière. Si le premier et par la suite les plus célèbres d’entre eux se concentrent sur des aventures épiques dans des mondes fantastiques, d’autres ont choisi des voix plus obscures.

Doomsong, un jeu macabre, mais humain

Ce projet de Jack Caesar, Doomsong : Lord Have Mercy Upon Us, joue dans cette catégorie. Partiellement d’inspiration biblique, il est un « Roleplay Macabre », par cette approche, son créateur veut offrir aux rôlistes une expérience inoubliable.

Dans ce monde au bord de l’apocalypse, les défunts ne sont plus admis en Enfer. En conséquence, les âmes n’ont d’autre choix que de retourner dans le monde des vivants, Painyme. C’est ici que les PJ entrent en scène.

Des hérétiques qui ont trahi la Sainte Église, ils ont opté pour une adhésion à la vieille guilde des Fossoyeurs afin d’échapper les fers de la prison et les feux du bûcher. Armés d’une pelle, ils ont pour ordre de remettre les morts en terre, indépendamment de leur avis. Doomsong met énormément de saveur sur ce prémisse.

Pour se faire, le système commence dès la création du personnage. Ainsi, les joueurs retracent la vie de leurs avatars depuis leur naissance jusqu’aux évènements fatidiques qui vont les amener à intégrer la guilde. Ce sont plus de 90 voies de vie que les PJ peuvent traverser avec leurs avantages et inconvénients. Les choix des joueurs importent par-dessus tout.

Un système de choix et de tension

Afin de retranscrire au mieux cette promesse, Doomsong mise sur les conséquences des actions des PJ. Ainsi, le jeu récompense l’astuce et la vivacité d’esprit, mais punit les mauvaises décisions : la défaite et la mort ne sont jamais loin du groupe de fossoyeurs.

Le système est plutôt simple. Il repose sur les caractéristiques, les outils et les conditions des personnages afin de déterminer combien de dés 6 le joueur va lancer. Et en fonction des résultats, il peut réussir, parfois à un prix, ou échouer. La décision du rôliste qui suit ce jet différencie sa méthode de résolution des autres jeux.

En effet, Doomsong inclut une pièce spécifique que le joueur peut jeter. À pile ou face, le résultat peut changer. Dans le meilleur des cas, les échecs deviennent des réussites, ces dernières deviennent des réussites critiques… Mais inversement, les PJ risquent aussi la spirale des échecs critiques.

En combat, la tension est aussi présente puisque chaque échange de coup a la possibilité de blesser les combattants. Chaque conflit risque d’être la dernière et, suivant une idée qui se perd en dehors des jeux OSR, le combat ouvert n’est pas nécessairement la meilleure option pour les PJ.

Doomsong teste donc les joueurs. D’une part, par le bestiaire des monstres qu’il met à la disposition des meneurs de jeu. Ces 50 créatures ne s’arrêtent pas aux êtres dont ils sont familiers dans le monde de la fantasy. Uniques à Paynime, ils sont mis à profit dans la campagne fournie avec le jeu : Lord Have Mercy Upon Us.  

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