Monster of the Week: Codex of Worlds apporte du nouveau au jeu de rôle culte! Plus que jamais, vous pouvez chasser des monstres avec vos amis comme vous voulez.
L’une, si ce n’est LA plus grande force des jeux de rôle est de pouvoir être customisé quasiment sur mesure. Que ce soit à travers des règles maisons ou du contenu homebrew, les rôlistes ont modifié les systèmes à leur disposition. Ainsi, certains jeux ont fait leur réputation sur leur versatilité.
Un JDR épisodique
Le système Propulsé par l’Apocalypse ou PbtA fait partie des exemples les plus connus dans le genre. Avec ses règles simples, des savants fous des dés ont fait de tout. De la medieval fantasy, du teen drama, ou encore de l’urban fantasy.
De cette dernière branche, Monster Of The Week est probablement le représentant le plus connu. Comme son nom l’indique, son gameplay repose sur un trope bien connu des séries : le « monstre de la semaine ». Dans ce format, les protagonistes font face chaque semaine (à chaque épisode) à un nouvel ennemi. Cependant, il n’existe pas nécessairement un lien entre ceux-ci.
Plus exactement, il puise son inspiration dans les séries telles que Buffy Contre les Vampires, X-File ou Supernatural. Les personnages joueurs sont des chasseurs de monstres qui font face aux menaces surnaturelles secrètes. Reconnu pour sa sobriété et sa facilité de prise en main, Monster of the Week a conquis plus d’un rôliste, mais il met les bouchées doubles avec ce nouveau livre : Codex of Worlds.
Codex of Worlds, un pavé indispensable pour Monster of the Week
Dans l’océan des expansions de jeu de rôle, on a vu et on voit énormément de contenus additionnels pour les JDR sur le marché. Mais rares sont ceux qui comme celui-ci surpassent en taille le livre original! Ainsi, aux 344 pages du livret de base, cette extension ajoute 416 pages à destination des joueurs et des gardiens.
Les livrets d’équipe constituent l’un des plus gros ajouts de cet ouvrage. Si jusque-là les livrets étaient destinés individuellement aux chasseurs, cette nouvelle règle facultative vient renforcer le lien entre les PJ. Au nombre d’une quinzaine, les choix incluent des idées comme un groupe de mercenaires entraînés, des agents gouvernementaux ou encore les derniers survivants d’un groupe en quête de vengeance.
D’une part, d’un point de vue narratif, il définit plus clairement la nature du groupe, ses objectifs, ses alliés… Et ses ennemis. Le meneur peut plus facilement déterminer les antagonistes appropriés du groupe. Et d’autre part, mécaniquement, il fournit de nouveaux outils aux joueurs comme aux meneurs pour rendre les parties encore plus intéressantes. Il s’agit par exemple des manœuvres, de l’équipement… avec un système d’amélioration comme pour les PJ.
La souplesse des PbtA peut être à la fois une force et une faiblesse. Monster of the Week, par exemple, n’enferme pas nécessairement l’action au monde moderne, mais il revient alors au meneur d’adapter l’action à d’autres univers ; Codex of Worlds facilite ce processus. Avec ses cinq cadres chronologiques supplémentaires, le Gardien peut aisément déplacer l’action à la Préhistoire ou dans un monde similaire à Bloodborne. Les limites de ce jeu n’ont jamais été aussi repoussées!