Where Evil Lives est le nouveau projet de MDCM production. Il apporte de nouveaux challenges aux joueurs !
L’un des avantages des jeux de rôle, c’est la possibilité de créer aisément du contenu en addition à ceux officiels. Donjons & Dragons, en particulier, est un terroir fertile pour ce genre de production et il semble que les fans ne tombent jamais à court d’idées. Ainsi, ils ajoutent leurs touches artistiques et mécaniques à différents aspects du jeu.
Flee, Mortals ! et Where Evil Lives, une duologie indispensable ?
L’équipe de MDCM production joue dans cet espace avec des extensions qui ont conquis plus d’un fan. Ils ont récemment réussi le financement de leur dernier projet sur Backerkit. Intitulé Where Evil Lives, cet ouvrage se concentre sur les repères et les boss qui les occupent.
Il est aussi la suite logique de leur dernier né, financé l’année dernière, Flee, Mortals ! D’ailleurs, les statistiques des monstres des repères se basent sur ceux de ce dernier.
L’objectif de ce diptyque d’extension est de rendre l’exploration et le combat de DnD 5E plus dynamique, tactique et passionnant.
En effet, si cette édition a introduit beaucoup de nouveaux rôlistes aux JDR en simplifiant les systèmes pour apporter de l’accessibilité aux nouveaux venus, elle s’est souvent fait à un prix. Ainsi, un bon nombre de fans expérimentés déplorent la limite de la complexité et la profondeur des mécaniques.
Avec les années, les meneurs ont compensé ce problème avec leurs solutions maisons. Pour MCDM, dont fait partie Matthew Colville, l’idée est de ramener, en petite touche, les bonnes idées de la 4ème édition.
Les action-oriented creatures
Le cœur de Flee, Mortals et de Where Evil Lives, sont les « action-oriented creatures ». Une modification des ennemis pour en faire plus que de simples « sacs de points de vie », mais des adversaires interactifs et dignes de ce nom. Une philosophie d’autant plus vraie pour les boss.
Ce deuxième ouvrage met en contexte les créatures de son prédécesseur en les plaçant dans des repères. Il les met aussi sous le commandement d’un ennemi plus puissant. Le tout présente ainsi une dynamique intéressante, immersive et dangereuse entre les ennemis lambda, le boss et leur environnement.
L’exemple des gobelins disponibles dans le preview dit tout. Leur repère, Jagged Edge Hidaway est pensé pour que les différents membres de la hiérarchie gobelin puissent tirer partie de leurs avantages respectifs. Ils viennent en vague, suivant une tactique de hit-and-run.
Leur reine, Bargnot, n’est pas en reste. C’est ici que l’idée d’action-oriented creatures est mise en avant pour les boss de Where Evil Lives. En plus des actions habituelles, elle dispose d’actions bonus, de réactions et surtout, des actions de vilains qui lui permettent d’agir pendant le tour des joueurs. Globalement, elles reflètent comment cette reine gobelin appelle, commande et utilise ses serviteurs suivant une synergie naturelle.
Ajouter autant de rouages aux combats peut sembler effrayant de base, cependant, à en croire les retours le jeu en vaut la chandelle. Certains considèrent même Flee, Mortals comme un parfait substitut au bestiaire officiel de Wizards ! Le temps nous dira si les boss de Where Evil Lives seront aptes à éclipser Tiamat et ses dragons.